Web 2.0 : l’accident industriel de l’UMP avec "Le créateur de possibles"

Publié le par DA Paris 15


C’est sans doute le flop du Web 2.0 le plus retentissant de l’année. L’UMP est un peu obligée par devers lui de se justifier à demi-mot sur son Facebook et/ou réseau social, « Créateurs de possibles », qui devait être son arme absolue pour les Régionales de mars prochain. Il devait permettre aux militants, aux particuliers, aux sympathisants du parti et aux internautes n’ayant aucune connaissance technique, de s’approprier les nouvelles fonctionnalités du web, de pouvoir recruter de nouveaux militants et d’interagir de façon simple, en proposant des sujets de débats. Hélas, vanité des vanités, tout n’est que vanité comme le disait l’Ecclésiaste, l’argent ne fait pas (toujours) le bonheur. 500 000 euros qui tournent au fiasco ? Ambiance.
 
 Annoncé en grande pompe, l’expérience de l’espace d’échanges de l’UMP tourne en eau de boudin et les esprits s’échauffent. Après que 1700 personnes enthousiastes se soient inscrites dès le premier jour, ce qui fit dire aux responsables de l’UMP dont Benjamin Lancar, président des Jeunes Populaires, que, « Désirs d’Avenir » de Ségolène Royal, plus de 30 000 inscrits ou « La Coopol » du Parti socialiste avec aujourd’hui un peu plus de 20 000 inscrits, seraient relégués aux calendes grecques. Bien mal leur en a pris, ils avaient vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Selon Le Parisien daté d’hier, l’euphorie s’est estompée rapidement et, le nec plus ultra du Web qui devait faire un véritable carton, se transforme peu à peu en peau de chagrin. Le fiasco est général. Il n’y a que 7000 inscrits après plus de 5 semaines d’existence et, l’UMP parle de 8000. Il y a une différence ?

Pour lire la suite cliquer ici
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article